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La Marche des Solidarités

Ce mardi matin, 22 septembre 2020, aux alentours de 11h, la Marche des Solidarités, mouvement initié par quinze collectifs de sans-papiers et cent-vingt organisations, a défilé aux abords du quartier du Mas de Mingue à Nîmes.

Un passage réunissant une quarantaine de personnes, autant de sans-papiers que de personnes issues d’associations de Montpellier et Nîmes, partis du Centre de Rétention Administrative où une manifestation s’est déroulée aux sons des djembés et des slogans, pour ensuite prendre le chemin d’Avignon afin de retrouver les marcheurs venus de Marseille.


Le but ? Une marche d’un mois, rejointe au fil de la route par des collectifs venus de la France entière, Lyon, Grenoble, Strasbourg, Lille, Rennes, le Havre, qui s’achèvera à Paris le 17 octobre prochain, date de commémoration du massacre de manifestants Algériens en 1961, pour une grande manifestation sur les Champs-Elysées. Un dernier rendez-vous qui clamera devant le palais présidentiel, comme durant toute la longue marche, la nécessité de régulariser les sans-papiers présents depuis des années sur le territoire français, dont beaucoup travaillent et payent des impôts sans aucun droit en retour, mais aussi la fermeture des centres de rétention administrative, et l’arrêt des démantèlements de squats et lieux d’hébergements sans solution de relogements.

L’association Quartier Libre est solidaire de ce mouvement. En effet, notre mission d’accompagnement de personnes dans l’apprentissage de la langue français nous amène aussi à rencontrer de nombreuses personnes ayant des problèmes d’accès à leurs droits les plus élémentaires. Un froid constat de situations d’extrême précarité, tant physique que psychologique, que nous, acteurs sociaux, avons chaque année de plus en plus de mal à gérer face à des politiques de plus en plus restrictives et de moins en moins solidaires.

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